A la recherche des pélerins...

Freg errait quelque peu dans les couloirs de la confrérie...
Les dernières disparitions l'avaient beaucoup affectée... la plupart avaient pour ainsi dire la même cause, provocant une crise au sein du manoir...
La sources de ces troubles semblait s'être ecclipsée, momentanément... et depuis plus rien, le manoir résonnait du bruit des courants d'air souflant dans les couloirs, vidés de manière efficace...
Après avoir été perverti, l'esprit même de la confrérie semblait avoir disparu... pas une âmes qui vive, la taverne même semblait avoir été désertée depuis des lustres...
Ses amis, ces êtres chers à son coeur n'avaient pas eu la force de résister à cette gangraine répugnante...
Ses amis, ceux qui se disaient être là en toute circonstance, n'avaient pas eu le coeur de rester...
Il se rappelait les paroles que Baltord lui répétait souvent : Dans la vie, ne compte que sur toi même, il n'y a qu'en toi que tu puisse te fier...
Freg lui répondait à l'époque qu'il y avait le Très Haut... mais là aussi, le doute s'était installé... les 'hommes de Dieux' qu'il avait rencontré avaient abusé de leur position, de leur influence ou avaient sombré dans l'oubli...
Il avait même tenté de suivre les séminaires... à deux reprises, sa patience fut mis à rude épreuve... un oubli de plus de leur part...

Bien tristes constats que ceux-ci...
Il en avait longuement parlé avec Baltord, et celui-ci lui avait donné rendez-vous devant le manoir...
D'autres responsabilités requérraient son attention... et Freg n'était pas homme à manquer à sa parole...

Freg fit un dernier tour dans ces couloirs qui lui étaient familiers... avant de le rejoindre son ami pour reprendre la route...

je mettais éloigné de ce lieu cher a mon coeur, j'y revenais en douceur , je vis Freg pret a partir

Freg attend ou vas tu?

Freg fut quelque peu surpris d'entendre la voix d'Eléo résonner derrière lui...
La poignée de la porte dans une main, sa besace dans l'autre...
Il se retourna :

Eléo ? Comment vas-tu ?
On dirait bien que le manoir vivote en ce moment... vivote, ou survit... enfin, ceux qui en ont la force...

Pour ma part, j'ai besoin de prendre un peu l'air... après tout ce qui est arrivé...
Il me semble que des sérieux changements sont nécessaires...
Et mis à part la disparition de nos frères, de ceux qui me tienne à coeur...
je ne vois que vide, inconsistance et vanité...

Je compte raccompagner Baltord et me concentrer sur d'autes responsabilités, qui m'attendent en d'autres lieux...
Bien sûr je garde un oeil par ici... mais tant que la situation continuera à s'enliser... je ne vois pas ce que je peux apporter de plus ici... [list=1][*]

Freg sourit en voyant arriver Lechiffonier...

Bonjorn mon ami !
Comme tu pourra le constater, le manoir est vide...
D'aucun sont partis rejoindre Aristote suite à la tempête justement...

Que te dire de plus...? Cela conviendra certainement à certains, en chagrinera d'autres...

Pour ma part, je vais consacrer un peu plus de temps à l'enseignement des vertus prodiguées par la Nature...

Il s'inclina pour saluer Eleo et se tourna vers la porte...

Freg avait décidément bien du mal à quitter le manoir... tournant en long et en large à l'entrée du manoir...
Baltord, qui l'attendait avec sa carriole, avait finallement dressé le camps à un jet de pierre de là, attendant son ami...
Nul mouvement sur la route, nulle présence au sein du manoir...

Les agitateurs avaient déserté, entrainant visiblement les dernières bonnes volontés de ce lieux...

Freg fit le tour de l'enceinte une dernière fois avant de rejoindre son ami...

Le voyant approcher Baltord l'interpela :

Allons, viens mon ami, il y a sûrement mieux à faire que d'espérer icilieux...
On nous attend, au moins nous y serons utilie

je regardai Freg s'eloigné, je ne savais pas si j'aurai la force de me battre encore pour un reve utopique, je ne trouver plus les mots pour calmer ou retenir les gens