la salle de méditation

Invité

Myrielle s'avance d'un pas lent, met un cierge à l'autel. Myrielle, à genou, se recueille.

Citation :: Seigneur !
Faites nous entendre votre voix qui redresse
quand nous ployons sous le poids du malheur et de l'incertitude,
et ouvrez l’horizon de votre tendresse
si crainte et peur font dériver nos coeurs.

Que votre parole fasse lever l’aurore
dans nos cœurs blessés,
en toutes nos opacités éclore
un souffle neuf chantant la joie d’aimer.

Faites fleurir sous nos pas
justice et paix, amour et vérité
Ainsi, de nos mains des perles de lumière
s’offriront aux assoiffés de bonté.

Symphatisant Messages : 370 Date d'inscription : 03/12/2007 Localisation : Die

Brottos entra dans la chapelle, s'avança jusqu'à l'autel, s'inclina et se mit à genoux pour prier.

Il ferma les yeux, joint ses mains et pria ainsi :

Dieu
qui a révélé au monde
Que les artisans de paix
Seront appelés tes fils,
Aide-nous à rechercher toujours cette justice
Qui seule peut garantir aux hommes
Une paix solide et véritable
Au nom d'Aristote et de Christos
Amen !!!

jaylejuste accompagna brottos dans la chapelle et se recueillit avec lui , une pensée pour lmilou disparue si jeune.

Symphatisant Messages : 370 Date d'inscription : 03/12/2007 Localisation : Die

Brottos se prépara pour dire la messe, il revêtit son aube et son étole, fit une courte prière et se dirigea vers l'autel.

Les cloches se mirent à carilloner

Brottos accueillit tout un chacun depuis l'autel :

Soyez les bienvenus, mes très chères soeurs et très chers frères, prenez place autour de la table du Seigneur !!!

En se signant ainsi que tous frères et soeurs, Brottos dit :

Au nom du Père, d'Aristote et de Christos
Amen.
La grâce de Dieu notre Seigneur, l’amour d'Aristote, et la communion avec Christos, soient toujours avec vous.
Et avec votre esprit.

Le Seigneur nous accueille aujourd'hui en sa maison pour le fêter, le célèbrer mais préparons nous intérieurement à reçevoir le pain et le vin de l'Espérance en reconnaissant que nous sommes pècheurs.

Christos, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes, prends pitié de nous.
Prends pitié de nous.
Christos, venu dans le monde appeler tous les pécheurs, prends pitié de nous.
Prends pitié de nous.
Christos, toi qui intercède pour nous, prends pitié de nous.
Prends pitié de nous

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde
Qu'il nous pardonne tous nos pêchés
et nous conduise vers la vie éternelle

Réconciliés avec Dieu, nous pouvons chanter ses louanges :
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons. Nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur Dieu, toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière et prends pitié de nous. Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut .
Amen.

Un frère vint à l'autel pour faire la lecture :

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Tilman rejoignit l'église au son des cloches sonnantes.
Il entra dans la Chapelle et vint s'agenouiller devant le Frère Brottos, en prière.
Il devait venir car la messe dominicale n'avait pas eu lieu en l'église communale.

Christos, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes, prends pitié de nous.
Christos, venu dans le monde appeler tous les pécheurs, prends pitié de nous.
Christos, toi qui intercède pour nous, prends pitié de nous.

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde
Qu'il nous pardonne tous nos pêchés
et nous conduise vers la vie éternelle

Puis il se releva et alla s'asseoir au premier rang ecouter la Parole Divine.

Invité

Le son des cloches résonnaient dans tout le manoir et c'est d'un pas décidé et hâtif que Myrielle se dirigea vers la chapelle.
Aprés s'être signée, elle s'installa sur un banc et écouta d'un air recueilli les paroles de Brottos.
Elle joignit ses mains et répéta en murmurant les paroles dites par Tilman

"Prends pitié de nous !"

jaylejuste rejoignit au son des cloches la salle de méditation, vit myrielle sur le banc et s'assit à coté, et répéta en coeur
"Prends pitié de nous !"

Symphatisant Messages : 370 Date d'inscription : 03/12/2007 Localisation : Die

Brottos venait d'appeler Jaylejuste pour faire la lecture.

Jay s'approcha de l'ambon, regarda l'assemblée de ses frères et soeurs réunis prêts à l'écouter et commença.

Lecture du Chapitre 2 de la Vita de Christos :

Maria était trop heureuse d’être mère de celui qui allait devenir le messie pour tenir sa langue. Un jour, alors qu’elle allait chercher de l’eau à la fontaine, elle croisa une courtisane du roi de Judée qu'on appelait Elitobias.

Elitobias, une érudite servant la voie de l'Etat avec zèle, vivait dans un luxe insultant, se nourrissant de viande, de poisson, de lait... Elle avait l’habitude de se moquer de la pauvreté de Maria. " Moi, disait-elle, je sers le grand roi de cette contrée, notre aimé Mistral IV. "

Alors, Maria fit une erreur, ne pouvant plus supporter les sarcasmes de Elitobias, elle lui répondit :

" Et moi, je suis la mère du Messie, de Jeshua qui portera le message d’Aristote et qui détrônera tous vos faux rois, vos faux prophètes. Mistral IV est un roi temporaire, mon fils le dépassera en charisme et son nom restera gravé dans les mémoires vachement plus longtemps que ton Roi."

Alors, Elitobias, qui croyait aux songes et aux signes du destin, fut troublée. Elle rentra précipitamment dans le palais de Mistral IV pour prévenir son maître.

Mistral IV était un homme de marbre, une statue polie par la patine du temps. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé au regard triste et lointain. Un prince qui avait combattu les mèdes grâce à un astucieux système de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, et il était devenu un roi silencieux et détaché des misères de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais laissait en fait à sa femme intriguante le soin de gouverner le royaume. Lui ne sortait jamais des ors de son palais que pour réprimer un complot ou anéantir une fronde.

Lorsqu’il entendit Elitobias, pour laquelle il avait une inclination coupable, raconter ce qu’elle avait entendu, il fut surpris. Alors, il lui demanda: " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jeshua et qui sauvera son peuple ? Où pourrais-je le trouver ? Dans quelle halle ? Dans quelle gargote ?"

Elitobias poursuivit alors son discours dénonciateur, en espérant mériter ainsi les grâces de ce roi d’une beauté glacée.

" D’après ce que m’a dit Maria, Jeshua est le messie, le guide, le miroir de la divinité. Il est annoncé par Aristote et, selon sa prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour les millénaires à venir. Vous pourrez le trouver à Bethléem. "

A ces mots, Mistral sentit remonter en lui ses anciennes superstitions, ainsi que le souvenir de la foi qu’il avait su réprimer et noyer dans son cœur. Il avait peur de perdre son trône et prenait la menace au sérieux. Il appela ses gardes, et leur dit:

" Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut à tout prix empêcher cet homme de percer. Il se trouve à Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez même d’astucieux systèmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".

Alors, la garde du roi s’exécuta, et partit vers Bethléem.

Mais cette nuit là, Maria eut de nouveau un songe. Elle revit le cavalier qui lui avait annoncé la naissance de Jeshua. Il réapparut en effet à Maria et lui dit:

"Levez vous ! Prenez Jeshua avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez-vous au Nord, vers l'Île de Chypre, et restez y jusqu'à ce que l’on vous prévienne. Car Mistral veut faire périr le petit enfant. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restaient et partirent sur les routes, en direction du Nord, en passant par Tarotshé. Ils sortirent des frontières du pays et restèrent en Chypre aussi longtemps que la menace grondait.

Mistral IV, apprenant par ses gardes que les parents avaient fui le pays, devint furieux, et dit : " Gardes, ce Giosep et cette Maria sont des provocateurs ! ils m’ont roulé et se sont rendus coupables de trahison en refusant un édit royal! Qu’on les éradique immédiatement ! Quant à ce fils de... de... il ne doit pas percer. Allez et trouvez tous les enfants de moins de deux ans, et éradiquez-les, à la fronde s’il le faut. "

Alors, les fameuses armées de Mistral, celles qu’il était capable de lever en masse en quelques heures seulement, se mirent en marche et sillonnèrent tout le pays. Ils arpentèrent chaque halle, chaque gargote, laissant des messages sur lesquels ils demandaient à la population de présenter aux autorités tous les enfants de moins de deux ans, pour les recenser, soi-disant.

Et les gens du peuple, innocemment, présentèrent leurs enfants ou leurs filleuls aux autorités sans se rendre compte du drame qui se jouait.
Et l’on entendit des pleurs, des cris, et l’on vit du sang, de la sueur et des larmes. Ces gardes, qui étaient affreux, sales et méchants égorgeaient ces jeunes âmes innocentes devant les yeux de leur parents.

Et le ténébreux, du haut de son trône, regardait le massacre silencieusement, mélancolique et froid. Après cette crise, le roi retomba dans son silence, léthargique. Si bien qu’il oublia, les années passant, de s’alimenter et perdit des forces. Il devint faible, puis squelettique, et mourut enfin.

A Chypre, les parents apprirent la mort de Mistral et pensèrent que la vie de Jeshua n’était plus menacée. Alors, Giosep et Maria décidèrent de rentrer en Judée, cependant, ils choisirent de ne plus appeler leur fils Jeshua mais Christos, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ils prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restaient et partirent sur les routes, en direction du Sud, en passant par Tarotshé. Il arrivèrent enfin dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse la prophétie d’Aristote.

A la fin de la lecture, Jay après s'être incliné devant l'autel, retourna à sa place.

Symphatisant Messages : 370 Date d'inscription : 03/12/2007 Localisation : Die

Brottos attendit la fin de la lecture pour inviter l'assemblée à redire sa foi :

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Prions, mes très chères soeurs et très chers frères, aux intentions de nos frères et soeurs et du monde :

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L'Église doit témoigner de la Vérité,
Donne à tous les membres de l'Église,
et particulièrement à nous tous ici,
de savoir rendre témoignage à la Vérité et ainsi éveiller nos frères et nos soeurs à la foi, l'espérance et l'amour

Notre temps est marqué par la violence, l'égoïsme,
le chacun pour soi.
Par la joie des époux,
Seigneur révèle au monde que l'amour
et la confiance construisent le bonheur et la paix

Notre prière monte vers loi, Seigneur,
pour les familles présentes ici
Pour ceux qui n'ont pu venir
Pour ceux dont le souvenir nous est présent aujourd'hui
Amen !!!

Brottos procéda à la consécration du pain et de l'eau :

Brottos distribua la communion :

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Après la communion, un grand silence se fit, Brottos se leva et dit :
N'oubliez pas vous confesser, je me tiens à votre disposition tous les jours de la semaine, ensuite il invita l'assemblée à se lever pour dire la prière finale :

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Ô Père, suscite parmi les Aristotéliciens
De nombreuses et saintes vocations au sacerdoce
Qui maintiennent la foi vivante
Et conservent la bienheureuse mémoire d'Aristote et de Christos,
Par la prédication de sa parole
Et l'administration des Sacrements,
Par lesquels tu renouvelles continuellement tes fidèles.
Donne-nous de saints ministres de ton autel,
Qui soient des gardiens de la communion attentifs et pleins de ferveur,
Sacrement du don suprême de Dieu
Pour la rédemption du monde.
Appelle des ministres de ta miséricorde,
Qui, grâce au sacrement de la Réconciliation,
Répandent la joie de ton pardon.
Fais, ô Père, que l'Eglise accueille avec joie
Les nombreuses inspirations de ton Esprit divin
Et, docile à leurs enseignements,
Se prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
Et à la vie consacrée.
Soutiens les évêques, les prêtres, les diacres,
Les consacrées et tous les baptisés dans ton église,
Afin qu'ils remplissent fidèlement leur mission
Au service de ta Parole
Nous te le demandons par Aristote et Christos.
Amen !!!

A la fin de la messe, les cloches sonnèrent, les pèlerins s'en retournèrent chez eux et Brottos en profita pour aller saluer son ami Jay et le féliciter pour sa très belle lecture .....

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Symphatisant Messages : 370 Date d'inscription : 03/12/2007 Localisation : Die

Monseigneur Brottos entra dans l'église. Certes il avait changé de titre, mais il entendait bien rester proche des fidèles, aussi il alla revêtir ses habits liturgiques avec grand plaisir.
Cela fait il alla déposer les fleurs que Louisette lui avait donné. Bien visible à côté de l'autel afin que tous les fidèles puissent en profiter. Les premières de l'année !

Il alla ouvrir le livre des vertus, vérifia que les hosties et le vin seraient en quantité suffisante puis s'agenouilla.

L'heure venue, il alla sonner les cloches espérant voir les fidèles en grand nombre.

(Ecoutez sonner les cloches ...)

Mes enfants, soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut en ce temps de Carême.
Nous nous retrouvons ce jour pour prier et chanter notre Amour au Très-Haut.

[b]

J'espère que votre semaine se déroule pour le mieux.
Que vos récoltes et vos élevages produisent à la hauteur de vos efforts.

La messe est l'occasion de se retrouver, partager, finalement d'être une grande famille ou chacun trouvera le réconfort dont il a besoin.

Avant de vous lire un passage de notre dogme confessons nous, afin de recevoir la parole divine lavés de nos péchés.

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Monseigneur Brottos continua de sa douce voix.
Il n'avait jamais été dans ses habitudes de hausser le ton. Parfois il voyait bien un fidèle qui s'éloignait du chemin de la vertu, jamais rien de bien grave il est vrai. Il lui tendait alors la main, espérant que celui-ci reviendrait sur le chemin de l'Amitié.

Chantons mes enfants le Credo, symbole de notre foi, répétez après moi

Dans l'assemblée, chacun fit écho des phrases que le clerc prononçait.
Le Bonheur était sans nul doute dans cette unité.

Ecoutons maintenant un extrait du Livre des Vertus

Citation :

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettrait dorénavant de dominer leur prochain. L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestial de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.
Dans ce passage du livre des Vertus, il nous est rappelé que l’Homme peut se laisser aller au péché et à la destruction. Nous avons là un passage ou les enfants de Dieu se laissent aller écouter la créature qui n’est pas nommée. Ils tombent dans le péché, ils oublient qu’ils doivent être Amour et tendre la main.
Ils ont même l’arrogance de vouloir dominer autrui. Souvenez vous d’Oane par qui nous sommes devenus les enfants de Dieu, il a bien indiqué que nous devions être amour et surtout ne pas imposer notre domination. Les hommes en oublient le message délivré : Aimons nous, respectons nous.
J’espère que vous entendrez là le message du Très-Haut en ce temps de Carême afin que nous profitions de ce temps pour ouvrir notre coeur et nos mains à nos frères et soeurs.

.Je vous invite maintenant à la communion, approchez vous mes enfants.

Je vous rappelle que vous pouvez vous présenter à moi pour recevoir le baptême.

Profitez de ce temps de Carême également pour donner aux plus démunis, le froid est encore bien présent au petit matin et nous avons des vagabonds qui arrivent tous les jours. Allez dans la Paix et l'Amour de Dieu et bon Carême à tous .....

Invité

Eso avait entendu la cloche de la Chapelle et avait accouru...
Le prêche du Père Brottos (il avait du mal à l'appeler Mgr ...) était toujours un régal et
une source d'appaisement.
Les parole de Brottos étaient justes et rappelaient les fondements de ce pourquoi ils étaient tous ici, dans ce manoir...

Eso resta reccueilli toute la cérémonie...

jaylejuste au son des cloches se dirigea vers la chapelle.
il rejoignit eso et écouta la cérémonie.
son ami Brottos savait réunir les foules et leur donner la foi.
jaylejuste était fier de connaitre un homme comme lui.

Invité

Les cloches sonnent à nouveau dans le manoir ! Voilà une douce mélodie qui met le coeur en joie ! Myrielle se dirige vers la chapelle et rejoint ses frères pèlerins. Elle se faufile à côté de son Eso, lui prend la main et se recueille ...

Répondant à l'appel de la Chapelle, Tilman rejoignit d'un pas vif celle-ci et y trouva déjà réunis Monseigneur Brottos, et
ces amis Myri, Eso et Jay.
Il se signa en entrant, et vint s'agenouiller pour prier avant d'aller rejoindre les bancs pour ecouter Brottos.
Sa prière alla vers Sak et cette journée de veillée pour lui.
Il allaitd'ailleurs prendre la route du domaine à la suite de la cérémonie pour aller se joindre aux amis et la famille de Sak.

Seigneur, reçoit le en ta maison et réserve lui la place qu'il merite parmi les justes.

Invité

Myrielle vint se recueillir dans la chapelle. Au cours de son voyage, elle avait rencontré des personnes se disant au service de l'Eglise Aristotélicienne, mais elle se demandait si elle appartenait à la même Eglise... Comment de telles attitudes de suspicion, d'intolérance pouvaient vivre dans le coeur d'un croyant aristotélicien ? Comment devait elle réagir ? Sa foi n'avait pas changé mais elle ne savait que penser de certaines prises de position non seulement de l'Eglise mais de personnes aussi ... hermétiques dans leur façon de penser...
Elle fit le vide de toutes ces pensées négatives, elle préféra dire une prière de remerciement.

Merci pour le pain, le vent, la terre et l'eau.
Merci pour la musique et pour le silence.
Merci pour le miracle de chaque nouveau jour.

Merci pour les gestes et les mots de tendresse.
Merci pour les rires et les sourires.
Merci pour tout ce qui m'aide à vivre
malgré les souffrances et les détresses.
Merci à tous ceux que j'aime et qui m'aiment.

Et que ces mille mercis
se transforment en une immense action de grâces
quand je me tourne vers Toi,
la source de toute grâce
et le rocher de ma vie.

Merci pour ton amour sans limite.
Merci pour la paix qui vient de Toi.
Merci pour la liberté que Tu nous donnes.

Avec mes frères je proclame ta louange
pour notre vie qui est entre tes mains,
pour nos âmes qui Te sont confiées,
pour les bienfaits dont Tu nous combles
et que nous ne savons pas toujours voir.

Dieu bon et miséricordieux,
que ton nom soit béni à jamais.

Riebben vint s'installer sur un banc de la chapelle. Il avait tant de questions, tant d'attentes sur la vie... Il ferma les yeux et pria à haute voix

Seigneur...
Merci de ce que tu nous conduis chaque jour à accomplir dans nos vie.
Merci de faire en sorte que nos choix soient guidés par ton vouloir et non par nos espoir personnels

J'aimerai tout particulièrement te remettre chacun d'entre nous dans notre quête vers la paix.
Que notre message puisse être entendu... comme si cela venait de toi même...
Dans ces moments de conflits protège cacun des dirigeants....

Amen.

Puis il fit encore une prière silencieuse pour tous ses proches ... Ensuite, il se leva et resta un bon moment à contempler la croix au fond de la chapelle.

Invité

Après une période d'absence à la confrérie, Myrielle avait décidé de revenir auprès de ses frères et sœurs. Eso avait décidé de rester pour un temps indéterminé chez les moines, elle respectait son choix même si son absence restait une torture pour elle. Elle avait elle-même voulu quitter ce monde, renoncer à sa vie auprès de sa fille, de ses frères et sœurs pèlerins. De longues journées de prières et de réflexions lui avaient fait comprendre qu'elle devait continuer pour ses proches, pour ses convictions.
Elle s'agenouilla devant l'autel, après avoir déposé un cierge.

Elle prit le parchemin que son ami Sidhartha lui avait offert au cours de son séjour à Rochechouart. A force de le lire et de le relire, elle commençait à le connaitre par cœur... chaque mot raisonnait dans son cœur et avait été pour elle, un appel à la Vie, à la Lumière !

Citation :: Très haut, Tout Puissant, et Tout Bon Seigneur,
À toi sont les louanges, la gloire, l’honneur, et toute bénédiction !
À toi seul, Très-Haut, ils conviennent,
Et nul homme n’est digne de nommer ton nom.

Loué sois-tu, Seigneur, avec toutes les créatures,
Et tout particulièrement notre frère le Soleil,
Qui nous donne le jour et par qui tu nous éclaires ;
Et qui est beau et rayonnant, et qui, avec sa grande splendeur,
Nous porte signification de toi, Très-Haut !

Et loué sois-tu, Seigneur, pour nos soeurs la lune et les étoiles,
Que tu as créées au ciel, claires et précieuses et belles !
Et loué sois-tu, Seigneur, pour notre frère le vent,
Et pour l’air et les nuages, pour la sérénité et pour tous les temps,
Au moyen desquels tu donnes soutien à tes créatures !

Et loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre soeur l’eau,
Qui est très utile, et humble, et chaste !
Et loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre frère le feu,
Au moyen duquel tu éclaires la nuit,
Et qui est beau et joyeux, et robuste et fort !

Et loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre mère, la Terre,
Qui nous entretient et nous supporte,
Et produit les divers fruits, et les fleurs colorées, et les arbres !

Loué sois-tu, Seigneur, pour tous ceux qui, par amour pour toi, pardonnent à leurs ennemis,
Et ont à subir l’injustice et la tribulation ;
Et bienheureux sont ceux qui persévèrent dans la paix ;
Car par toi, Très-Haut, ils seront couronnés !

Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre soeur la mort corporelle,
À qui nul homme vivant ne peut échapper !
Malheureux seulement ceux qui meurent en péché mortel ;
Mais bienheureux ceux qui ont accompli les très saintes volontés ;
Car la seconde mort ne pourra leur faire aucun mal ;

Louez et bénissez le Seigneur, et rendez-lui grâce ;
Et servez-le avec grande humilité !

Bermude entra en ces lieux se signa et viens s’assoir

Je vous remercie mon dieu d’avoir mis des amis chère sur ma route, qui mon empêche de faire une bêtise qui m’aurais couté la vie
Je vous dévoue ma vie et serais votre fidèle porte parole
et que puisse votre sagesse guider mes acte afin d' aider mon prochain

Bermude ce mis a genoux et ce mis à prier en silence et alla allumer un cierge

Ce signa et sorti en en silence le cœur débordant de piété

Prise de doutes depuis un certain temps, Vinou avait préféré se rendre dans la salle de méditation plutôt que dans la chapelle du Manoir. Elle s'avança lentement vers l'autel mais s'assit avant d'y arriver.

Elle leva un visage blafard, cerné et fatigué vers le ciel. Elle se sentait tellement lasse, tellement fatiguée et tellement impuissante face à ce qui lui arrivait. Elle la battant, toujours sereine et pleine de vie ne savait plus quoi faire. Elle était perdue, en colère et l'amertume la rongeait de l'intérieur. Pourtant, c'est d'une voix calme qu'elle s'adresse au Très Haut :

Aristote, toi le Très Haut, le Tout Puissant, si je me présente humblement aujourd'hui devant Toi, c'est pour essayer de comprendre. Je ne sais que faire. Aide-moi. Seule, je n'aurai pas la force de continuer.

Vinou sentit des larmes couler sur ses joues, elle ne prit pas la peine de les retenir, ni de les essuyer.

Depuis maintenant près d'un mois, Théo est inconscient, allongé sur un lit de l'hôpital de Sarlat. Tous les jours je passe le voir, je fais mon possible pour l'aider à aller mieux mais que puis-je faire de plus ? Dois-je le laisser partir définitivement vers les limbes qui semblent l'appeler ? Dois-je le laisser aller vers cette nouvelle lumière ?

Elle posa machinalement la main sur son ventre, là où grandissait à nouveau un petit être, un léger sourire se dessina sur son visage.

Aristote ? Qu'allons-nous devenir, Matthéa, notre "petit nous" et moi sans Théo ? Peux-tu me donner la réponse à cette question ? Es-Tu vraiment là pour aider les hommes, existe-Tu vraiment ou n'es-Tu qu'une chimère inventée pour que l'Homme ait quelqu'un en qui croire ? Quelqu'un vers qui se retourner en cas de besoin, en cas de doute, en cas de joie ou de peine ?

Criket rentre dans la chapelle,regarde cette bàtiste,si simple et pourtant magnifique ou reigne un bien etre,,s'avance dans l'allée et s'installe sur le banc pres d'elle,,joind les mains,,regarde la croix au mur,et pensa au passé,a son passé,au pourquoi de son arrivé la,,baisse la tete,ferme les yeux,et pria
_Seigneur aider moi a aller de l'avant,a oublier,,ma peine est peut de chose,il faut que je la range dans un coin et que demain le soleil brille de nouveau pour que je puisse a mon tour apporter réconfort au autre personnes qui en ont surment plus bessoin que moi
crik reste un moment la,,silencieuse,

Lechiffonier se retrouva dans cet endroit de paix et de méditation, il s'agenouilla et ce mit à prier.

Citation :: Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !

Lechiffonier resta un moment à méditer et à prier.
Se demandant encore ce qu'il allait faire. Encore dans l'incertitude de son avenir.

Vinou avait encore le cœur lourd de la perte qu'elle avait subit, bien souvent elle était passée devant la porte du Manoir et bien souvent elle n'avait pas eu la force de la pousser. Aujourd'hui, elle l'avait fait. Pourquoi ? Elle ne le savait pas trop. Peut être était-ce la missive qu'elle avait reçue de Spock ? Peut être était-ce les paroles et les mots qu'Eléo et Rieb avaient prononcés ? Peut être était-ce le bon moment pour le faire ? Peut être qu'une autre raison, une autre force l'y avait poussée ? Elle ne savait répondre à cette question.

Elle avait parcouru le Manoir, prit les chemins qu'il avait empruntés, s'était remémoré les paroles et les actes qu'il avait dites et faits. Curieusement, elle qui s'attendait à avoir les larmes aux yeux et le cœur déchiré par cela, se sentait apaisée et chez elle, ici au Manoir. Ici se trouvait la famille qu'elle avait choisie, celle qui l'avait également soutenue. Les Pèlerins étaient bien plus que des amis, c'étaient ses frères et ses sœurs.

La jeune femme leva les yeux au ciel. Durant sa réflexion, ceux-ci s'étaient un peu embrumés mais les larmes n'avaient pas coulé. Elle sourit et remercia le Tout Puissant et sa Lumière.

Riebben se promenait dans les couloirs et tomba nez à nez avec Vinou... Il la serra dans ses bras et la regarda longuement avant de lui parler.

Tu sais Vinou je sais que tu passes par des moments difficiles et que bien souvent, les réponses à ses questions ne se trouvent qu'en nous. Mais saches que mon bureau est grand ouvert et que dès que tu le souhaiteras, je serai à ton écoute... Ne te gênes surtout pas de venir me trouver je suis à l'écoute de chaque personne qui souhaite se confier...

Vinou profita du moment pendant lequel elle était dans les bras de Rieb pour en retirer tout le réconfort qu'il pouvait lui apporter.

Elle le regarda, reconnaissante.

Rieb, je sais que ton bureau est ouvert à tous. Mais tu sais que je n'aime pas trop parler de moi et m'épancher sur mes sentiments, je préfère me noyer dans le travail, aider et servir les autres. Quand le moment sera venu, je viendrai te voir. C'est promis. Merci d'être là.

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