Initiation de Bernheart

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Après une courte discussion avec Myrielle, Bernheart entra dans la bibliothèque et chercha un coin ou s’installer pour son initiation pendant que Myri cherchait un texte d’étude.

Il repéra un table d’écriture qu’il lui convenait parfaitement. Le coin était assez lumineux, ce qui devait limiter l’utilisation des bougies, surtout au milieu des parchemins. L’écritoire était simple, propre et convenait parfaitement pour le travail à venir.

Bernheart s’y installa, prépara ses plumes et encrier puis regarda Myrielle rechercher le texte qui conviendrait à leur étude.

Invité

Myrielle était arrivée les bras chargés de parchemin. elle les dépliait un à un, et les rangeait méthodiquement. Un parchemin avait été mis de côté.
Elle s'installa à côté de Bernheart.
Hum... je ne savais pas que j'aurai autant le trac ... bon on va commencer ou plutôt continuer... car cette initiation est un long cheminement que l'on a fait tous les deux... et je persiste à dire que je ne sais pas qui sera l'initié de qui ! Je souhaite que cette ... "initiation" soit plus un échange, qui, je n'en doute pas nous enrichira réciproquement.

J'ai choisi ce premier texte... je te laisse le lire tranquillement puis nous en discuterons....

Myrielle tend le parchemin à Bernheart et se place à côté de lui de façon à ce qu'elle puisse le relire en même temps que son ami.

Citation :: L'œil du menuisier

Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour. Un jour, en l'absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil. La séance fut longue et animée et parfois même véhémente. Il s'agissait d'exclure de l'honorable assemblée un certain nombre de membres. L'un d'eux prit la parole: "Nous devons expulser notre sœur la scie, parce qu'elle déchiquette tout et fait grincer les dents. Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre!"
Un autre intervint: "Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot. Il a un caractère coupant et tatillon au point d'éplucher tout ce qu'il touche"

"Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdeau et violent. C'est un vrai cogneur. Sa façon de battre sans cesse jusqu'à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante. Chassons-le!"
"Et les clous? Peut-on vivre avec des gens piquants? Qu'ils s'en aillent tous! Sans parler de la lime et de la râpe. Leur compagnie est cause de continuelles frictions. Chassons aussi le papier de verre: il ne semble exister que pour égratigner son prochain!"
Ainsi débattaient avec de plus en plus d'animosité les outils du menuisier. Ils parlaient tous en même temps. Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser de clous et du marteau. Et ainsi de suite.
A la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.
La réunion fut brusquement interrompue par l'arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s'approcher de son établi.
L'homme prit une planche et la scia avec la scie mordante. Il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu'il touche. Sœur la hache, qui blesse cruellement, sœur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne: tous entrèrent en action, l'un après l'autre, l'un avec l'autre.
Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute. Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau. Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.
Puis il attaqua son dernier projet: un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Bernheart fit un peu de place pour que Myrielle puisse s'installer à ses cotés. Il prit le parchemin qu'il déroula sur la table. Il jeta un coup d'oeil à Myrielle, si elle disait avoir le trac, Bernheart, lui se voulait serein. Il ne l'avait été ainsi depuis bien longtemps. Et la présence de sa sœur y était pour beaucoup. Il prit le temps de lire le texte une fois puis deux. S'imprégnant de son ressentit, dégageant l'idée et l'image que projetait le texte.

Ce texte dégage plusieurs valeurs ma sœur. Le débat qui anime chaque outils de ce bon menuisier, est un débat qui parcourent le temps et les civilisations. Les différences et les défauts de chacun sont mis en avant lors de cette assemblée et ils se rejettent. C’est l’action du maitre menuisier qui nous donne une véritable leçon de vie. Il nous démontre l’utilité de chacun malgré les différences, les imperfections. Mais sans l’un d’eux, il n’aurait pas mené son travail au bout.

La tolérance, me semble une première leçon à retenir de ce texte. Nous avons chacun nos défauts, plus ou moins … gênant. C’est pourtant dans l’acceptation de tous que nous pourrons aller vers l’avant.

Parler d’égalité me semble également de mise dans ce texte. Le menuisier utilise et traite ses outils de manière égale. Nous pouvons peut être imager cela en disant que l’on doit traiter tout le monde de la même manière. Nous sommes tous humains. Tous égaux.

Voila ma première opinion de ce texte, je me doute qu’il est loin d’être complet. C’est l’objectif de l’initiation, pousser a la réflexion.

Il sourit tendrement à sa sœur.

Je te laisse la parole et je suis à l’écoute de ta sagesse ma sœur, depuis le temps que j’attends ce moment.

Invité

Myrielle écoutait Bernheart avec beaucoup d’attention, hochant la tête de temps en temps.
A la dernière phrase de Bernheart, elle secoua la tête puis elle lui adressa un petit sourire, interprétant ses mots comme une taquinerie. Elle considérait cette initiation comme un moyen d’amener le postulant à approfondir ses motivations et bien comprendre les valeurs de la Confrérie. Elle ne prétendait pas détenir la sagesse, loin de là… C’était le cheminement de toute une vie ; et elle savait qu’au terme de cette initiation elle en apprendrait autant que Bernheart.
Elle enroulait et déroulait une mèche de cheveu autour d’un doigt, et semblait plongée dans ses pensées. Elle se félicitait intérieurement d’avoir choisi ce texte qui reflétait tant de belles idées.
Elle se mit à relire le texte, fixa longuement Bern avant de prendre la parole.

Je suis d’accord avec ce que tu dis… mais je rajouterai des nuances…
Tu parles d’égalité… dans le texte, les outils ne sont pas égaux entre eux, ils sont différents et chacun a un rôle propre. Là où on peut parler d’égalité vient du fait qu’ils se consacrent à un même projet, qu’ils y travaillent avec la même ardeur. Leurs différences enrichiront, embelliront leur œuvre, et feront de ce projet une œuvre unique.
En relisant ce texte, je me suis souvenue d’un chapitre du Livre des Vertus qui m’avait marquée… Il s’agit du chapitre intitulé « Le songe »… Aristote y décrit la cité idéale organisée en trois classes de citoyens. Tiens … regarde…

Myrielle ouvrit le Livre des Vertus au chapitre XI, laissa à Bernheart le temps de lire avant de reprendre la parole.

A la première lecture, j’avais été troublée ne comprenant pas comment Aristote concevait la cité idéale avec des citoyens à la condition différente. En fait, j’ai compris qu’on pouvait vivre en harmonie si on respectait nos différences et si on œuvrait ensemble et de façon complémentaire à cette cité idéale.
Je me rappelle des jolis propos tenus par Tilou… heu… Tilman au sujet de ce texte :

Citation :

Le paysan a besoin du guerrier pour protéger sa famille et son champ.
Le guerrier a besoin du paysan pour manger et faire vivre sa famille.
La classe dirigeante a besoin des guerrier pour protéger la cité.
Le guerrier à besoin de la classe dirigeante pour organiser son action et l'équiper et l'entrainer.
La classe dirigeante a besoin du paysan pour enrichir le duché.
Les Paysans ont besoin de la classe dirigeante pour redistribuer le fruit de leur travail et faire évoluer le duché.

L'un ne peut se passer de l'autre, et aucun ne doit profiter du travail de l'autre sans lui en redistribuer le fruit.

Chacun a sa place, la même aussi importante.
Chacun a un cœur qui bat, chacun a du sang qui coule.
Chacun a besoin du feu l'hiver pour se réchauffer.
Chacun a besoin de l'eau l'été pour se rafraichir.
Chacun veut voir sa famille prospérer et vivre heureuse.
Chacun veut voir son duché grandir et prospérer.

C'est pour cela que je fais parti de cette Confrérie. Pour pouvoir donner à chacun ce que tous me donne à longueur de journée lorsque je regarde nos champs, nos armées, nos cités.
Et chacun a le droit à l'aide du nouveau-né à qui il faut tout apprendre, aux Sages des institutions qui ont tout vu et qui se doivent d'éduquer le peuple pour son bonheur

.

Myrielle marqua un temps d’arrêt, observa les réactions de Bernheart.

J’aime vraiment ces contes qui relatent une histoire simple mais qui révèlent tant de sagesse…
Qu’en penses tu ?

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Bernheart observa Myrielle dans sa réflexion puis l'écouta corriger quelques peu le texte. Ce qui le fit sourire, il savait bien qu'il aurait encore beaucoup a apprendre, en particulier de Myrielle. Il opina sur chaque correction ou ajout puis lu en décompensant bien les textes qu'elle lui présentait.

... je dirai que c'est texte représente bien n'importe quel société. Je crois que l'on pourrait comparer cette philosophie à la Confrérie.

La classe dirigeante serait Les pèlerins éveillés qui dirige et guide la confrérie et qui valide les décisions.

Ensuite nous avons la garde ou guerrier, donc les pèlerins. En quelques sortes, les pèlerins sont le bras du conseil, sans eux, ils ne pourraient agir et sans le conseil se serai le grand flou dans les directives.

Puis vient les sympathisans, comme moi. Nous sommes la pour nourrir la confrérie, le sang neuf, cela donne le coup de fouet. On permet pèlerins de nous initié et nous montrer la voie tandis que eux nous guide. Quant aux conseils, les sympathisans leurs permettent de prévoir plus, de voir plus grand, donc en quelques sortes, nourrir les ambitions de la Confrérie.

Es tu d'accord avec cette analyse?

Invité

Ton analyse est intéressante et telle que tu le décris cela aurait pu s'appliquer à la Confrérie mais elle n'a pas été fondée ainsi...

En fait, tout pèlerin peut un jour ou l'autre être pèlerin éveillé. Un pèlerin éveillé est élu à la majorité par les pèlerins. Les pèlerins éveillés ne détiennent pas plus que ses autres frères la vérité. A la confrérie nous sommes tous égaux, et l’équipe des pèlerins éveillés, du Conseil donc est souvent renouvelée…

La confrérie est organisée de telle sorte que tous les pèlerins puissent être au courant de tous les débats en cours et puissent y participer. La transparence est de mise !

Pour revenir à la comparaison que tu faisais de la confrérie avec la cité idéale décrite par Aristote, je dirais que… mais je te donne juste mon avis… je dirais que dans chaque classe sociale de la cité idéale peut se trouver un pèlerin, la confrérie est un regroupement de gens porteurs de valeurs et d’un projet communs.

Myrielle s’arrêta de parler et interrogea du regard son ami, son frère de cœur … elle avait débité ses arguments d’un trait… et se demandait si elle n’avait pas été trop confuse.

Invité

J'arrivai au bras de Sid.

Ils doivent être là

je frappai a la porte

Coucou c'est Eléo, je peux vous dérangez j'ai une surprise pour vous ^^

Je regardais Sid d'un air complice

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Bernheart écouta avec attention Myri puis prit le temps de réfléchir.

Je pense avoir plusieurs questions.
Pour commencer quel est le réel rôle du conseil? Le sens de ma question pour être précis est, Quel est leur différence par rapport aux autres pèlerins si aucun rang ne les séparent réellement?

J'aime cette idée de liberté et de débat, c'est en partie une des raison qui m'ont fait admettre que je serai parfaitement bien parmi vous. Mais cela augmente mon désir de savoir l'intérêt d'avoir un conseil.
Je ne veux pas que tu penses que je suis contre le conseil, je veux juste parfaitement comprendre.

Sur la dernière chose que tu as mentionné, je suis d'accord avec toi. Nous revenons sur tes propos sur la diversité. Chacun des pèlerins est différents mais ils apportent tous a la confrérie, grâce à cela que la confrérie grandit et évolue.

Par contre c'est la vue de la cité idéale d'Aristote.N'est il pas naïf de penser qu'une tel cité puisse exister un jour?

Bernheart regarda instant sa soeur puis entendit que l'on se dirigeait vers eux. Eleo se tenait la avec à son bras Sidartha. Les souvenirs de Bernheart se chamboulèrent dans sa tête et il ne put que sourire à leur arrivée.

Bonjour Eleo, quelle prise nous amènes tu là. Sidartha, soit le bienvenue en cette demeure et quel plaisir de te voir mon ami.

Invité

Myrielle s'apprêtait à répondre à Bernheart quand elle entendit quelqu'un frapper à la porte. C'était son amie Eléo qui entrait accompagnée d'un homme qu'elle reconnut de suite. Elle se leva aussitôt pour saluer ses amis, très émue de revoir son ami Siddartha.

Quelle joie de te revoir Sid ! j'ai pensé souvent à toi me demandant ce que tu devenais... je garde toujours sur moi le parchemin que tu m'avais offert quand nous étions venus te voir à Rochechouart...
Comment vas tu ? Quel bon vent t'amène ?

J'aurai pu ressentir de la gêne à l'idée de déranger Myri et Bern en pleine étude mais le désir de les revoir après tant de temps était bien trop grand. Les retrouver dans ce lieu que j'aimais tant rendait l'instant encore plus agréable.

Citation :: Bonjour Eleo, quelle prise nous amènes tu là. Sidartha, soit le bienvenue en cette demeure et quel plaisir de te voir mon ami.

"Bonjour à toi mon ami! Et bien je te quitte à la bibliothèque de la forteresses des Protecteurs et je te retrouve dans celle du Manoir... Je suis passé par deux fois à Villefranche... j'ai tenté de te contacter mais en vain... par contre j'ai croisé Godeleine... mais dis moi comment vas-tu?"

Citation :: Quelle joie de te revoir Sid ! j'ai pensé souvent à toi me demandant ce que tu devenais... je garde toujours sur moi le parchemin que tu m'avais offert quand nous étions venus te voir à Rochechouart...
Comment vas tu ? Quel bon vent t'amène ?

Le parchemin... elle le détenait toujours... un sourire se dessina sur mon coeur...

"C'est un vent de providence... un bon vent... un joli vent... il est des liens qui se tissent entre certains être qui perdurent malgré l'absence et l'éloignement... mais dîtes nous... on ne vous dérange pas trop tout de même?"

Cette fois ci ce fût sur mon visage que se dessina le sourire...

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Le monde semble bien petit en effet mon ami, cela pourrait faire partie de nombreux débats.

J'ai quitté la bibliothèque des Protecteurs il y a déjà un petit moment et j'ai eu le temps de marcher sur mon chemin avant d'arriver jusqu'ici.

Je sais que je n'ai guère été facile a contacter mais me revoilà l'ami.

Bernheart tira deux chaises à eux.

Installez vous mes amis, je suppose que la sagesse peu souffrir d'une pause, avec le temps quelle nous demande.

Bernheart jeta un coup d'oeil à Myri pour avoir son approbation.

Invité

Ho que non ! vous ne nous dérangez pas ! Comme dit Bernheart nous avions besoin d'une petite pause et vous êtes venus à point comme savent le faire les bons amis.

Elle sourit, les yeux brillants, et regarda tour à tour Eléo, Sid et Bern.

J'espère qu'il y en aura souvent des vents comme ceux ci !
Alors, Sid ? Raconte nous ce que tu as fait depuis tout ce temps...

"Et bien comme je disais à Eléo, après mon départ, j'ai accepté l'invitation de la confrerie de kedarnath afin de mettre en place un service d'escorte. J'ai oeuvré au rassemblement des differents groupes et ordres succeptible de proposer ce genre de service. Malheureusement, sans trop comprendre le pourquoi j'ai été soudainement écarté... après que Tom et Khali est croisé la route de Vinou... de là à y voir une relation de cause à effet il n'y a qu'un pas... enfin bon...

J'ai donc mis de côté ce projet... j'ai ouvert ma taverne à Thiers, Au Vieux Tambour. Je me suis alors lancé dans un nouveau projet à savoir monter une troupe de saltimbanques... nous avons tourné pendant plus de trois mois... une tranche de vie incroyable... certains artistes nous ont rejoint d'autres s'en sont retournés... quel beau moment ce fût... comme quoi kedarnath aura été un mal pour un bien. Nous avons même eût le privilège d'avoir un article sur l'AAP.

Je me suis lancé recemment dans un nouveau projet qui me tenait particulièrement à coeur à savoir créer un lieu de tolerance inspiré de l'esprit d'Al Andalus.
Vous y êtes bien entendu les bienvenus!"

Je leur tendit une carte indiquant le chemin menant au lieu.

Invité

J'étais assise là, je ne pouvais d'écrire le bonheur que je ressentai

Mes yeux passai de l'un à l'autre, qu'il était bon d'être avec trois amis véritable

Je pris le parchemin que Sid nous donnais

Nous y viendrons Sid tu en à ma promesse

Je souriait , était ils conscient tous les trois de l'amitié que je leur porté , je ne le savais pas mais décidais de gardé le plus longtemp possible ce moment pour le gravé en mon coeur

Chulada était pourtant derrière nous a la taverne mais que faisait elle?

Blutchy avait eu mon pigeon , j'espère qu'il arriverait bientôt

En passant devant la bibliothèque, Blu entendit sommairement plusieurs personnes parler. Sa curiosité le poussa à ouvrir la porte pour ffaire apparatre son visage dans la pièce.

Il y distingua entre autre personnes son amie Eleo.

Coucou et bonjour.
Il sourit.

Invité

J'entendai la porte s'entrouvrir

Coucou Blu allez prend une chaise et rejoint nous, je ne sais pas si tu connais tout le monde, donc voici Bern , Sid quand a Myri tu la connais je pense

je souriait

Et bien Bern toi qui voulais du monde en ce lieu te voilà conquit

je riait de bon coeur

Invité

Myrielle était amusée de la tournure que prenait l'initiation de Bern... Avec Eléo, il fallait s'attendre à tout.... Myri se demandait même si sa douce et imprévisible amie n'avait pas amené quelques bouteilles dans son sac, cela ne l'aurait pas étonnée.
Elle se leva pour saluer et accueillir Blutchy, pressentant qu'il y aurait d'autres visites improvisées. Après tout l'apprentissage pouvait prendre multiples facettes, il suffisait de s'adapter et de prendre cela comme un don que l'on devait honorer.

Blu prit une chaise pour s'assoir sans oublier de saluer les personnes présentes dans la pièce.

Il sourit aux dire d'Eleo qui apparemment manigançait quelque chose.

Bonjour à vous, C'est pour un débat cette réunion ?
Il sourit.

Invité

Je regardais tout le monde puis j'ouvrais mon sac

Et bien les amis , ça vous direz un ptit chouchen en attendant le retour de Bern et de son invité?

sans attendre leurs réponses je sortais les mignonnettes et un sac de biscuits

Initiation de Bernheart Mignon10

je distribuai les ptites bouteilles

A la votre, j'aimerai bien que Spock et Tilou soit la ^^

mais bon le sujet du jours est " Doit on être ce que l'on veux ou ce que l'on attend de nous"

Je souriait doucement

Azaleah savait que l'initiation de Bernheart n'en était plus vraiment une, aussi elle se rendait a la bibliothèque. Juste en entrant elle entendit un mot qui lui était familier mais qu'elle entendait peu depuis son déménagement a Albi.

Quelqu'un a parlé de Chouchen ? oubliez pas que je suis bretonne de naissance moi hein !!!

Invité

un son familier me transi

hé Aza , vivi j'ai du chouchen tu en veux une mignonnette?

je riait sachant que le pauvre Bern ne s'attendait pas a ça ni les autres d'ailleurs^^

Azaleah afficha un faux air triste et répondit a Eleo

Ah une simple mignonnette ... j'aurais bien pris un tonnelet moi !!! drunken

Puis elle sourit et avanca

Va pour la mignonnette alors

Pèlerin Messages : 209 Date d'inscription : 07/07/2008 Localisation : Aurillac

Bernheart refit son apparition avec a son bras son épouse Godelaine. Il avança dans la bibliothèque, trouva une chaise qu'il installa pret de sa place.

Bonjour a ceux que je n'avais pas encore vu.

Il leur fit un petit salut de la main accompagné d'un grand sourire.

Je vous présente, pour ceux qui ne l'a connaisse pas encore, Godelaine, mon épouse.

Bernheart lui sourit, il l'invita à s'installer. Lui reprit place entre Gody et Myri son initiante, dans l'espoir d'obtenir quelques réponses a son initiation.

Je vois que l'on a pensé à la bouteille de Chouchen. C'est une brillante idée. Peut on y gouter?

Invité

Myrielle se gratta la tête se demandant comment faire reprendre l'initiation qui tournait en joyeuse beuverie ! Après tout un petit verre était le bienvenu !
Elle trinqua avec ses amis en attendant le retour de Bern.
Ce dernier arriva avec Godelaine. Encore une belle surprise ! Myrielle, souriante, se leva pour accueillir son amie.
Bonjour Godelaine, je suis ravie de te revoir ici !

Hum... Nous faisions une petite pause, en profitant de la présence de nos amis attentionnés... Petit regard amusé en direction d'Eléo tu prendras bien un verre de chouchen ?

Myrielle laissa Gody s'installer, la conversation se déroulait sur un ton léger et joyeux. Myrielle relut les parchemins déroulés sur la table, pour se remettre dans le bain de cette initiation... Bern avait posé une question et elle allait y répondre, ses frères et soeurs pèlerins présents pourraient peut être apporter leur contribution, si les vapeurs de chouchen leur permettaient d'être encore lucides...

Alors Bern... pour répondre à tes questions... En ce qui concerne le rôle des pèlerins éveillés...
Les pèlerins éveillés sont au nombre de trois ou de cinq (en fonction du nombre de pèlerins dans la confrérie). Ils constituent le conseil, la direction de la confrérie. Leur rôle essentiel est de voter les décisions et de les faire appliquer. Ces décisions sont prises et votées après que des propositions aient été largement débattues entre les pèlerins. C'est la majorité des voix qui l'emporte.
Les pèlerins éveillés ne peuvent pas voter de décisions si cela n'a pas été débattu entre ses frères pèlerins auparavant dans le but de transparence.
Quant à la cité idéale, je te laisse y répondre... tu trouveras ta réponse... Quel serait notre but si on n'avait pas d'idéal, de valeurs à défendre ?

[hrp] Réponses faites vite, pour ne pas bloquer plus l'initiatiation, j'y reviendrai ce soir pour rectifier ou compléter[/hrp]

Godelaine, au bras de son epoux,entre à ses cotés dans la bibliotheque.
Une ambiance bon enfant y regne et la surprends agreablement

Elle reconnait Myrielle et eleonora et c'est en souriant qu'elle les salue

Le plaisir de vous revoir est pour moi,je suis heureuse d'etre de retour parmis vous

Apres avoir salué d'une legere reverence, les gens qu'elle ne connait pas encore,elle prends place sur le siège que lui presente son époux et ecoute en silence la reponse de Myrielle faite à Bernheart

La derniere question l'interpelle et la renvois en Rouergue.
elle reflechis et tente de trouver une reponse :la cité idéale existe t'elle?
Elle en conclue en elle même que non, elle n'existe pas , mais que le but de son idéal ,de sa raison d'avancer dans la vie, est d'y accéder,mais dans ce cas, que deviens leur idéal?
Sur cette question qu'elle garde pour elle,elle trempe ses levres dans le breuvage servit par éléo et en goute la saveur rafraichissante

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