Messe du Dimanche 4 juillet 1458

Messe en faveur des Pèlerins de la Paix,
Par Père Riebben.

Le Père Riebben arriva tard en ce premier dimanche de juillet. Il aurait souhaiter venu prêcher de bonne heure, mais ses occupations du dimanche dans sa nouvelle ville de Dax, lui prenait un temps considérable.
Durant plus d'un mois, son épouse, ses enfants, ainsi que quelques amis avaient traversé le Royaume de France pour descendre dans le Duché de Gascogne. Le temps était propice à un bilan...

Il se tourna face aux gens et commença son sermont

Mes amis et Frères Pèlerins, chers fidèles aristotéliciens, bienvenus dans la maison protectrice de notre Seigneur.
En ce jour de Dimanche il est temps pour nous, enfants de Dieu, de nous rapprocher encore un peu plus du chemin de la Vertue et de la Sagesse...

Je vous propose avant tou de nous laver de nos pêcher en récitant cette prière. Appelons notre Dieu réparateur pour nous venir en aide. Sa Bonté divine nous pardonnera....

Le Père Riebben se rapprocha de son épouse il se sentit à ce moment au même titre que tout le monde, joignit ses mains aux siennes, ferma les yeux et pria:



Une fois sa prière finie, il souria à son épouse et alla se remettre à sa place pour continuer sa messe

Mes chers amis, comme vous les savez, ma famille et moi-même, ainsi que quelques amis avons traversé le Royaume de France et je souhaitez vous partager notre ressentit par rapport à tout ce que nous avons pu vivre et découvrir. Il y a temps d'horreur sur cettte Terre, des brigands à chaque coin de rue, des dirigeants qui ne recherchent qu'à flatter leur égo. Pire encore, nous avons vécus tant de séparation dans les couples mariés, ou encore des guerres qui commencent à poindre.

La bête sans nom recherche la victoires, mes amis, elle tente de nous pervertir et de nous laisser vivre dans le pêcher....
Ecoutez bien cette illustration de mes dires...

Citation :

Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plu-
part d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au
vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre
d’entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d’Oanylone

Puis feuilletant ses pages et regardant un instant ses enfants, il continua....

Citation :

Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement
assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une
cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants,
et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.

Nous vivons tous des moments forts et moi-même, ainsi que mon épouse subissons les attaques du malin à chaque fois qu'il le peut. Cette même rengaine est entrain de frapper aux portes de notre confrérie et nous ne pouvons... ni devons laisser cela envahir nos demeures.

Notre devoir en qualité de Pèlerin est de montrer que le monde n'est pas seulement ce que nous pouvons voir. Notre rôle premier est de montrer qu'il existe Amour, Amitié et Sagesse...

Le Père Riebben referma son livre des Vertues et regarda l'assistance l'air plus grave que dans son habitude...

Voyez ce qui arrivent à ceux qui se laissent glisser dans le vice. À ceux qui oublient que Dieu nous a tant donné et qui écoutent les paroles de la créature sans nom. Voyez ce qui arrive à ceux qui se détournent du véritable amour et de la véritable amitié.
Nul ne peut échapper à la justice divine !

Je vous propose d'oublier et d'avoir la sagesse nécessaire pour Pardonner et laisser de côté toutes ces éventuelles ranqueur qui, au final, nous rongent et nous empêche de faire notre travail à la confrérie et dans nos villes respectives... En Bref mes amis, nous nous empêchons nous-même d'être Pèlerins de la Paix.... Pouvons nous laisser faire une tel acte perfide de la part de la Bête sans nom?

Le Père Riebben laissa un long moment de silence avant de réciter le Crédo avec l'assistance.



Cette fois-ci il décida de se diriger vers la table et proposa de partager le pain et le vin avec ses amis Pèlerins.



Allez en Paix mes Frères embrassez vos voisins de bancs car en ce dimanche, Dieu nous a pardonné et nous propose d'aller de l'avant...

Le Père Riebben alla dans l'assistance prit chaque fidèle pour lui faire une accolade affectueuse et alla serrer dans ses bras sa famille avant d'aller profiter de ce magnifique soleil ...

Majoie était bien contente d'être venue à la chapelle le frère Riebben avait drôlement raison dans son prêche....en Lorraine les brigands s'installaient plutôt confortablement comme au conseil ducal d'ailleurs...elle avait tellement de boulot à tenter de faire un peu de place...à donner sa chance...à éviter les alliances malsaines...à tenter de faire comprendre que c'est ensemble que noous avançons le mieux...que l'homme est une bête de meute et pas un solitaire....elle médita les paroles de son frère et récita le credo...

Je confesse à Dieu tout puissant
à tous les saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché
en pensée...en paroles et en action

Je supplie tous les saints et vous aussi mes amis
de prier le créateur pour moi

Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Freg avait entendu que Riebben donnait une messe au manoir...
De passage en ce dimanche il poussa la porte de la chapelle...

Il s'installa quelque peu en retrait et récita la prière de confession :



Il écouta ensuite le sermont de Riebben qui précéda le credo :



Riebben termina la célébration par une bénédiction, invitant les personnes présentes à une accolade confraternelle.
Il s'approcha donc de Majoie et lui fit l'accolade :
Que la paix de Dieu soit avec toi...

La cérémonie se termina...
Freg quitta la chapelle non sans avoir remercié chaleureusement Riebben pour son attention et la messe qu'il venait de donner...
Il avait encore fort à faire et ne pouvait se permettre de s'éterniser en ce lieu de recuillement...