Initiation de Clealan

Dans ses pensées chargées de souvenirs, grimpée sur l'escabeau, Wendy cherchait un texte pour débuter l'initiation de son ami Cle.

Une voix la sortit de sa torpeur et elle sursauta légèrement.

Citation :

Merci Wen, de prendre la relève, j'attend avec curiosité et impatience de commencer cette initiation mon amie.

Elle tenta de dissimuler ses sentiments intérieurs confus, se sentit rougir légèrement et sourit à Cle.

Oh ! tu vois je suis en pleine quête pour trouver un texte approprié afin de débuter notre échange.

Elle descendit, lui fit une bise

Bienvenue en salle d'initiation mon ami, j'ai à peine eu le temps de préparer les lieux.

........ je... jeee...... euh.... je n'étais pas revenue ici depuis celle de Cos..... elle tremblait, ses yeux s'emplirent de larmes sans qu'elle puisse l'empêcher. Elle détourna vivement le visage, se reprit.

Viens, Cle parlons un peu avant de commencer, veux-tu ?



(hrp peu de temps Cle actuellement, je termine mon astreinte vendredi soir et nous pourrons continuer sérieusement, promis)

Elle finit par trouver le texte qu'elle allait présenter à Cle pour débuter son initiation, le posa à plat sur la table de travail. Sciemment elle délaissa le pupitre, elle souhaitait que ce soit différent.

Elle approcha deux sièges et invita Cle à prendre place et lui offrit tout d'abord une tasse de thé et quelques mendiants de noël

Puis elle prit le texte et se tourna vers Cle


Mon ami, je vais te lire le texte que j'ai choisi pour commencer.

Elle prit donc le texte et lut d'une voix claire et posée



"Le Prix de la Sagesse"

Un jour, un homme vint voir un sage et lui demanda:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Le sage ne répondit pas. Ayant répété plusieurs fois la question sans résultat, l'homme
se retira. Mais il revint le lendemain et fit la même demande:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Toujours pas de réponse. Il revint le troisième jour en répétant encore:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Finalement, le sage se dirigea vers une rivière, et, entrant dans l’eau, pria l'homme de
le suivre. Arrivé à une profondeur suffisante, il le saisit par les épaules et le maintint
sous l’eau, en dépit des efforts qu'il faisait pour se libérer. Au bout d’un moment, le
sage le relâcha et quand l'homme eut à grand-peine retrouvé son souffle, le sage lui
demanda:
- Dis-moi, quand tu étais plongé sous l’eau, quel était ton suprême désir ?
Sans hésitation le jeune homme répondit:
- De l’air, de l’air ! J’avais besoin d’air !
- N’aurais—tu pas préféré la richesse, les plaisirs, la puissance ou l’amour ? N’as-tu
songé à aucune de ces choses ?
- Non, Maître, j’avais besoin d’air et ne pensais qu’à cela.
- Eh bien, reprit le sage, pour acquérir la sagesse, il faut la désirer aussi intensément
que tu désirais de l’air, il y a un instant. Il faut lutter pour elle à l’exclusion de tout
autre ambition dans la vie. Elle doit être ta seule et unique aspiration, nuit et jour.
Si tu cherches la sagesse avec une telle ferveur, un jour, tu la trouveras.


Wendy prit ensuite un moment de pause, concentrée sur le texte et s'adressa au postulant.

Souhaite-tu le relire pour bien t'en imprégner ? Après tu me diras ton sentiment sur le texte.

Elle s'assit et attendit la réaction de son ami...

Il sirota son thé et grignotant quelques douceurs il lut le texte que Wen lui avait tendu,

Citation :

"Le Prix de la Sagesse"

Un jour, un homme vint voir un sage et lui demanda:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Le sage ne répondit pas. Ayant répété plusieurs fois la question sans résultat, l'homme
se retira. Mais il revint le lendemain et fit la même demande:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Toujours pas de réponse. Il revint le troisième jour en répétant encore:
- Maître, que dois-je faire pour acquérir la sagesse ?
Finalement, le sage se dirigea vers une rivière, et, entrant dans l’eau, pria l'homme de
le suivre. Arrivé à une profondeur suffisante, il le saisit par les épaules et le maintint
sous l’eau, en dépit des efforts qu'il faisait pour se libérer. Au bout d’un moment, le
sage le relâcha et quand l'homme eut à grand-peine retrouvé son souffle, le sage lui
demanda:
- Dis-moi, quand tu étais plongé sous l’eau, quel était ton suprême désir ?
Sans hésitation le jeune homme répondit:
- De l’air, de l’air ! J’avais besoin d’air !
- N’aurais—tu pas préféré la richesse, les plaisirs, la puissance ou l’amour ? N’as-tu
songé à aucune de ces choses ?
- Non, Maître, j’avais besoin d’air et ne pensais qu’à cela.
- Eh bien, reprit le sage, pour acquérir la sagesse, il faut la désirer aussi intensément
que tu désirais de l’air, il y a un instant. Il faut lutter pour elle à l’exclusion de tout
autre ambition dans la vie. Elle doit être ta seule et unique aspiration, nuit et jour.
Si tu cherches la sagesse avec une telle ferveur, un jour, tu la trouveras.

Il releva la tête et répondit à Wen


Hé bien Wen, la sagesse s'acquiert avec le temps, il faut de la patience, et laisser nos sentiments ne pas nous emporter, faire la part des choses, sans doute aussi attendre que ce que l'on désire au plus fort arrive en son temps sans chercher à forcer le destin. La recherche de la sagesse est très certainement très longue, et il ne faut surement pas abondonner au premier obstacle.

Il attendit un peu et

Est ce que tu en penses Wen?

Wendy écouta son ami relire le texte puis en donner son explication , son ressenti.

Elle hocha la tête, puis prit à nouveau la parole.

La sagesse doit être une aspiration, une envie, un besoin essentiel à l'épanouissement de chacun. Elle n'est pas acquise, elle se cultive, s'apprivoise de jour en jour...

Désirer quelque chose plus que tout au monde est à mon sens un grand défi sur la vie à condition qu'il reste émotionnel et ouvert aux autres. Le désirer au point de tout faire pour l'acquérir...En nous recèle multitude de trésors, c'est une question de perspective non de possession.


La sagesse nous aide à devenir confiant, elle nous apprend à être patient et à agir.

Oui mon ami, la sagesse est une forme de patience...

Un léger sourire illumina un instant ses traits.... je me souviens.... c'était il me semble il y a si longtemps..... j'ai énormément appris au Manoir tu sais, je me suis tempérée, moi qui étais une grande impatiente, Til, mon maitre m'a appris à écouter, à prendre le recul nécessaire, à parfois oublier les critiques, l'hostilité, les moqueries, l'agressivité aussi. Mon tendre ami était tolérant sans laxisme, il était juste, sécurisant, il m'a appris à aimer les autres, à aimer la vie....

Oui mon ami, la sagesse est un don de soi que chacun possède mais doit acquérir et développer

Elle prit une gorgée de thé, s'assit

Silencieuse un instant, elle demanda à son ami qu'est-ce pour toi la sagesse ? pourquoi désirer être pélerin ?

Citation :

Silencieuse un instant, elle demanda à son ami qu'est-ce pour toi la sagesse ? pourquoi désirer être pélerin ?

Il réfléchit avant de donner sa réponse,


La sagesse, hé bien Wen je crois que c'est un tout, fait de tempérance, d'écoute, de patience, d'amour, savoir comprendre ce que ressent l'autre, ce que l'on ressent soi même, oeuvrer pour son bon et le bien des autres. Prendre le temps de réfléchir avant d'agir.

Pourquoi devenir pélerin, et bien Wen, parce que j'aime rencontrer du monde, avoir de la diversité, nous apprenons toujours des autres n'est ce pas? Donc l'inverse doit être vraie, tu le sais je ne peux guère bouger de ma province, du fait de certaines obligations, mais si je peux aider un voyageur c'est avec grand plaisir, je me suis dit si je faisais parti d'une confrèrie, sans doute pourrais je avoir des contacts qui pourraient aider plus encore ces voyageurs parfois égarés, parfois laissés pour morts sur le bord d'un chemin. Et puis il faut bien que les cercles s'agrandissent pour continuer l'oeuvre commencée par les fondateurs de la confrèrie n'est ce pas?

Il avait parlé tranquillement juste en disant ce qu'il ressentait dans la sérénité de la pièce.

Elle aimait les réponses données par son ami, elle aimait l'intonation de sa voix. Il s'exprimait posément et clairement.


Aider son prochain, oui Cle, c'est une qualité essentielle que doit posséder un pélerin. Tu sais nous ne faisons pas tous de l'escorte. Chacun de nous a des obligations personnelles ou familiales. Mais aider est à la portée de tous et de chacun.

Elle prit une gorgée de thé et poursuivit


Je bénis ta volonté de désirer être pélerin tu sais, la Confrérie n'avait plus d'officiant. Notre superbe chapelle sans prêtre ressemblait à un mouroir... Elle lui adressa un léger sourire avant d'ajouter tu ne sembles pas le savoir mais ta charge te permet d'avoir un bureau où tu peux recevoir une brebis égarée, un quelconque visiteur ou l'un de nous. Je te le montrerai plus tard.

Afin de poursuivre ton initiation il faudrait que tu choisisse à ton tour un texte sur la sagesse, ce qu'elle représente. Nous échangerons sur ce qu'il contient et à la fin de ton initiation ce texte sera soumis à l'approbation des pélerins et rejoindra notre bibliothèque.

Il se leva etr fouina dans les livres mis à sa disposition, puis il revint à la table avec deux livres,

Voici ce que j'ai choisi Wen, je n'ai pu départager mon choix,

Citation :

Un homme qui avait la réputation d’être sage vivait en ermite sur une montagne et y méditait depuis de nombreuses années, loin de l’agitation et des vicissitudes du monde.

Un jour il reçut la visite d’un habitant du village voisin. Il n’avait pas plu dans la région depuis deux saisons entières et les récoltes avaient été maigres, la disette couvait. On commencerait bientôt à puiser dans les réserves de semailles. Et alors, que planterait-on la saison prochaine ?

L’homme exposa cette situation au sage et lui demanda conseil.

Le sage lui dit :
- Mettez le grain qu’il vous reste en commun. Mangez-en la moitié pour survivre et semez le reste, mais seulement dans les champs les plus fertiles. Vous en prendrez soin en commun. Vous les arroserez avec l’eau du puits. Et vous partagerez la récolte.

Alors, l’homme s’exclama :
- Ha ! voilà un sage.

Se penchant vers lui, le sage lui répondit :
- Non, le sage c’est celui qui sait reconnaître la sagesse

.

Et celui ci car il indique bien qu'il ne faut pas juger les autres d'après soi même et apprendre à les accepter aves leurs qualités et lerus défauts

Citation :

Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour. Un jour, en l'absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil. La séance fut longue et animée et parfois même véhémente. Il s'agissait d'exclure de l'honorable assemblée un certain nombre de membres. L'un d'eux prit la parole: "Nous devons expulser notre sœur la scie, parce qu'elle déchiquette tout et fait grincer les dents. Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre!"
Un autre intervint: "Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot. Il a un caractère coupant et tatillon au point d'éplucher tout ce qu'il touche"

"Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdeau et violent. C'est un vrai cogneur. Sa façon de battre sans cesse jusqu'à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante. Chassons-le!"
"Et les clous? Peut-on vivre avec des gens piquants? Qu'ils s'en aillent tous! Sans parler de la lime et de la râpe. Leur compagnie est cause de continuelles frictions. Chassons aussi le papier de verre: il ne semble exister que pour égratigner son prochain!"
Ainsi débattaient avec de plus en plus d'animosité les outils du menuisier. Ils parlaient tous en même temps. Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser de clous et du marteau. Et ainsi de suite.
A la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.
La réunion fut brusquement interrompue par l'arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s'approcher de son établi.
L'homme prit une planche et la scia avec la scie mordante. Il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu'il touche. Sœur la hache, qui blesse cruellement, sœur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne: tous entrèrent en action, l'un après l'autre, l'un avec l'autre.
Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute. Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau. Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.
Puis il attaqua son dernier projet: un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.

Elle écouta attentivement en souriant. Il s'était donné la peine de chercher parmi les ouvrages pour arrêter un difficile choix, elle trouva normal donc de le laisser lui donner la raison de celui-ci, enfin plutôt de ceux-ci.
Quand il eut terminé, elle le regarda avec une grande douceur désolée de ce qu'elle allait lui dire.....

hummmm..... Je crois que je me suis mal exprimée, je suis profondément désolée Cle. En fait le texte que tu dois me présenter est une recherche personnelle mais non pas parmi les ouvrages déjà en bibliothèque.

C'est une quête personnelle sur ce que représente pour toi la sagesse, l'amour de son prochain, ce peut être une partie de texte qui t'a marqué un jour, une poésie, un vécu aussi.

Elle le regardait de ses grands yeux et attendait une réaction autre que la déception.

Il se pencha sur un parchemin et se mit à écrire,

Citation :

La sagesse.
C’est dans le respect que la sagesse
Fait en nous autant de promesse
Car elle apaise les cœurs meurtris
Leur offrant une douceur infinie

La sagesse nous fait avancer
Dans l’amour et l’humanité
Pour nous offrir une paix profonde
Ainsi chaque jour dans ce bas monde

La sagesse est en chacun de nous
Il suffit de savoir la cultiver
Pour cela il faut avoir le respect surtout
En toutes choses avec bon sens et tranquillité

La sagesse nous conduit à la bonne humeur
Elle nous rend ainsi plus fort et vainqueur
Elle fait de nous des gens sensés et raisonnables
Comme des gens justes, convenables, et respectables.

L'acquisition de la sagesse se fait tout au long de la vie, c'est un travail permanent, sur soi et sur les contacts avec les autres, savoir se faire entendre, savoir écouter, savoir consoler, savoir réprimander quand il le faut. Vivre en étant "sage" ne veut pas dire vivre tristement, bien au contraire puisque la sagesse apporte joi et bonheur, amour et amitié. Qu'en penses tu Wen

Il prit une petite pause et servit une nouvelle tasse de thé à Wen puis pour lui.

Elle écouta Clé lire un texte sur la sagesse, un texte magnifique du reste.

C'est très beau et plein de vérités mais dis-moi ce texte est de qui ? de toi ? pourquoi avoir choisi celui-ci ?

Elle savait que son ami serait surpris de ses questions. En fait elle était interrogative sur elle-même, elle avait le sentiment que son ami n'avait pas compris ce qu'elle voulait lui faire passer.

Citation :

C'est très beau et plein de vérités mais dis-moi ce texte est de qui ? de toi ? pourquoi avoir choisi celui-ci ?

Il regarda son amie,

Non Wen ce texte n'est pas de moi mais je l'ai choisi parce qu'il parle d'humanité tout simlplement , je ne sais qui a écrit cela, mais tu dois commencer à me connaitre maintenant, la violence ne mène à rien, fait on avancer un âne en le battant? Je ne crois pas.....parce que je pense en effet que la sagesse se cultive, Wen je ne suis pas très doué pour expliquer ce que je ressens, je ressens et j'agis c'est tout, beaucoup de mes amis me trouve trop gentil, trop tolérant, trop conciliant, mais ce n'est pas cela en fait, j'essaie juste de comprendre les motivations de chacun, je m'adapte, quand je ne suis pas du même avis j'essaie de l'expliquer calmement, pourtant je t'assure que parfois intérieurement je boue, cependant j'évite de le montrer, l'énervement, la brusquerie ne mène jamais à rien de bon. Wen souvent je me pose beaucoup de questions sur ma vie, chacun essayant de m'influencer, mais en fait je suis le seul juge de ma propre vie, quand je me sens bien, je suis heureux, et je suis heureux quand ceux que j'aime le sont, également quand je peux aider un malheureux, une âme en perdition ou un voyageur qui a été affaibli par une bande de brigand, je préfère donner même si je dois me priver plutôt que de voir une personne laissée sur un chemin à demi morte. Je sais que certains se moquent de tout cela préférant ereinter leur prochain, mais de quel droit pouvons nous juger les autres Wen? Qui sommes nous pour juger de pauvres humains!!!!!

Finalement elle était assez satisfaite d'avoir provoqué un peu son ami. Ses réponses spontanées démontraient ce qu'il avait en lui.
Sa tolérance, l'aide qu'il apportait aux autres dans sa vie quotidienne, elle connaissait tout celà de lui.
Elle lui adressa un sourire en même temps que sa réponse

Oui, qui sommes-nous pour juger ? on devrait méditer en permanence ces mots...

Parfois je me demande ce que la vie me réserve, comment je pourrais réagir devant telle situation. Forcément ma réaction ne plairait pas à tous mais si elle ne satisfait pas est-on en droit de juger ? de dire qu'elle est adéquate ou non ? Seul le très haut pourra juger nos actes le moment venu.

Sur terre nous pouvons aider, tenter d'apaiser, écouter, aimer et donner. Donner en paroles, en actes aussi. Ne sommes-nous pas responsables de nos actes et nos choix ? Aujourd'hui tu fais le choix de vouloir être pélerin, tes paroles reflètent ce choix.

As-tu quelque chose à ajouter mon ami ?

Elle avait parlé tout haut et en prononçant les paroles s'aperçut de son erreur. Décidément elle avait besoin de repos...

Elle rougit puis se reprit.

Cle, je suis désolée mais mon impatience ne m'a de toute évidence point quittée. Ta nomination sera effective dans 10 jours. Je ne sais où j'avais la tête.

Allons à la chapelle nous recueillir, veux-tu ?

Elle souriait attendant sa réaction.